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J'ai eu le plaisir de rencontrer Murielle Magellan, lors de la signature de son roman N'oublie pas les oiseaux, à la librairie de Caussade (82) sur l'aimable invitation de Nathalie Couderc. Après avoir reçu ma dédicace et charmé par cette belle rencontre, je me suis plongé avec intérêt dans la lecture de ce roman.
Titre : N'oublie pas les oiseaux
Auteur : Murielle Magellan
Parution : 2014
Edition : Julliard
Synopsis : Une jeune artiste débarque à Paris, des rêves plein la tête. A l'école de chansons où elle étudie, elle est subjuguée par l'un de ses professeurs, de plus de vingt ans son aîné. Autour de lui, les femmes défilent, attirées comme des papillons de nuit par lumière. Comment capter son attention ?
Pleine de bruits et de fureur, cette histoire s'étend sur vingt ans et retrace les soubresauts d'une passion au long cours. Elle brosse le portrait d'un homme complexe et attachant, à la fois pygmalion, ami, amant, compagnon et père, qui se révèle être un don Juan impénitent. mais elle décrit aussi l'éclosion d'une femme à la force insoupçonnée, qui se construit et se découvre au fur et à mesure qu'elle tente d'échapper au piège d'un amour absolu et dévorant.
Pour son troisième roman, Murielle Magellan a choisi la voie du récit autobiographique. Une démarche littéraire qui lui réussit, comme si son histoire, au fil des pages, nous racontait aussi la notre.
Mon avis : Ce roman/récit évolue, au fil de la lecture, comme évoluerait une chrysalide : il va crescendo, emportant à chaque étape son lot de sensibilité à chaque fois plus fort. C'est en parlant de ce que l'on a vécu soi-même que l'on est le plus crédible. Et Murielle Magellan livre ici, sans aucun doute, le plus fort de son existence, avec la finesse d'une pudeur intimement dosée. A l'aide d'extraits de ses carnets intimes, elle illustre une histoire d'amour quelle croyait impossible et qui fut finalement la plus belle. Par "belle" on entend beauté explosive, indomptable, où se mêlent joies et douleurs. Finalement, ce roman est une belle définition de l'amour, sentiment complexe, combat quotidien, utopie toujours possible et apprentissage perpétuel du plaisir et de la souffrance.
C'est l'avis d'un lecteur masculin, mais N'oublie pas les oiseaux est un conte moderne destiné à une lecture asexuée, tant son message est universel et son sujet intemporel, et c'est là tout le talent d'une plume qui réussit à nous happer tout entier, du début à la fin.
Coup de coeur !
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En 2009, j'avais mis à disposition mon travail photographique au service de l'association "Rêves" qui réalise les rêves des enfants malades, par la vente de plusieurs de mes photos sous forme de cartes postales. En 2010, j'ai organisé une collecte de fournitures scolaires qui ont été envoyées à une école d'Haïti après le tremblement de terre.
Aujourd'hui je vous présente un petit article sur l'association "Photographes pour la vie", à l'initiative de Joëlle Verbrugge et André Lamerant. Cette association est née janvier 2012 et invite les photographes au don d'une ou plusieurs de leurs photographies afin de les vendre au profit exclusif de la ligue contre le cancer.
J'ai rejoint leur action en 2013 avec mes deux photos "Eclosion" et "Imagination". Je vous laisse les liens utiles et vous invite à aller visualiser les nombreuses contributions des photographes qui se sont, comme moi, impliqués dans ce combat contre la maladie.
L'art doit aussi être un vecteur humanitaire, parce qu'il a une force visuelle souvent bien plus forte que les mots.
Le site de Photographes pour la vie | le lien vers mes contributions
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Une semaine sur deux, Pacco vit avec sa fille Maé, six ans, au caractère bien affirmé et que rien n'effraie.
Auteur : Pacco
Parution : 2012
Edition : Fluide.G
Synopsis : Au travers de multiples situations que tout le monde reconnaîtra, Pacco nous dévoile son quotidien avec cette BD autobiographique. Il nous fait entrer avec humour et tendresse dans sa vie de père et sa vie d'homme... partagée une semaine sur deux.
Mon avis : Ayant découvert Pacco par la même voie que Margaux Motin et Pénélope Bagieu (entre autres) il m'était devenu incontournable de savourer l'édition papier de l'auteur.
Dans cet opus, on savoure avec un énorme plaisir les aventures d'une père divorcé qui partage sa vie, une semaine sur deux, avec sa fille Maé, petit clown sur pattes de 6 ans. Tirant son inspiration de la vie quotidienne, il retranscrit avec un humour décapant les situations les plus drôles qu'il vit avec sa fille. Cette petite fouine est un véritable courant d'air. On s'attache immédiatement à elle et, si l'on est parent soi-même, on effectue inévitablement un rapprochement avec notre propre vie, c'est tout le charme de cette BD, à la lecture de laquelle on rit (parfois jusqu'aux larmes) et on s'émeut de cette tendresse qui lie les deux personnages au-delà de la difficile situation que peut entraîner une séparation.
C'est un petit bijou pétillant, drôle et c'est évidemment un énorme coup de coeur !
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