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Par christianc le 10 Octobre 2016 à 16:40
Dans le monde foisonnant et en pleine croissance de l'auto-édition, voici un roman qui mérite un détour de lecture. Un premier roman comme j'aime en lire.
Titre : Dans l'ombre du viaduc
Auteur : Alain Delmas
Parution : 2016
Edition : AE
Résumé / 4ème de C : Espagne, fin des années cinquante. Arnaud Madrier a l'occasion de séjourner sur les lieux même où quelque vingt ans plus tôt, engagé dans les brigades internationales, son père a mystérieusement disparu.
Ce voyage représente pour lui la possibilité de comprendre enfin ce qui s'est alors passé.
Mais sa venue dérange, comme si les faubourgs de Teruel résonnaient encore des évènements dramatiques qui s'y sont joué autrefois. La boîte de Pandore qu'il entrouvre va dévoiler des secrets qui, en quelques jours, ne tarderont pas à marquer à jamais ceux qu'il rencontre et à bouleverser leur vie.
La sienne aussi.
Mon avis :
Ce qui devait être un agréable déplacement professionnel et un séjour festif, agrémenté d'une enquête personnelle et familiale sur la disparition du père d'Arnaud Madrier, va vite évoluer vers un suspense bien construit, au coeur de l'Espagne des années 50. De très belles descriptions, des personnages avec de forts caractères et, surtout, une intrigue qui entraîne le lecteur vers de fausses pistes, des retournements de situations, jusqu'à la fin qui, bien qu'étonnante, ne déçoit pas.
La seconde partie du roman est beaucoup plus prenante que la première, où l'auteur plante le décor avec de nombreuses descriptions d'un pays et d'une époque qu'il connait certainement très bien, ceci entraînant quelques longueurs.
Ce roman plaisant, bien écrit, saura vous procurer un agréable moment de lecture.
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Par christianc le 27 Septembre 2016 à 23:29
Une nouvelle "Chronique des auto-édités", je viens de terminer le roman de Marilyse Trécourt. Encore un roman inhabituel de mes lectures. Mais, de plus en plus, je m'aventure à lire hors de mes sentiers battus, et, cette fois encore, c'est une jolie découverte.
Auteur : Marylise Trécourt
Parution : 2016
Edition : AE
Résumé / 4ème de C : «Je me sens impuissante, prisonnière d’une angoisse qui me submerge. Je ferme les yeux, à la recherche de souvenirs. Je me retrouve face à une porte en métal dur et froid, sans poignée. Je tambourine, je la pousse de toutes mes forces, je me jette contre elle, je pleure, je supplie, je la griffe avec mes ongles en sang. Mais elle résiste, imperturbable, impitoyablement fermée sur ma mémoire. »
En se réveillant ce matin-là, tous ses souvenirs ont disparu. Sa voix également. Qui est-elle ? Pourquoi personne ne s’inquiète-t-il de son absence ? Quelles sont les réelles motivations de ceux qui prétendent l’aider ? Et surtout, pourquoi l’éventualité de retrouver la mémoire l’effraie-t-elle autant ?Mon avis :
C'est le troisième roman de Marylise Trécourt, et la lecture s'en ressent : Ecriture fine et précise, descriptions réalistes et personnages attachants. Un roman très mature et bien construit. Je l'ai lu d'une seule traite, ce qui est assez rare.
On assiste au réveil (psychologiquement douloureux) de cette jeune femme, qui ne sait plus qui elle est, ni comment elle est arrivée dans cette chambre d'hôpital. Elle ne se souvient plus de son identité, des raisons de son hospitalisation, de sa vie passée. Elle ne parvient plus à prononcer le moindre mot.
Avec l'aide d'une infirmière avec qui elle va se lier d'amitié, d'un policier, d'un psychiatre, mais aussi de ses confrontations avec les autres patients du service, elle va partir en quête de ses souvenirs pour pouvoir se retrouver et redevenir celle qu'elle était avant le black-out de sa mémoire. Mais qui était (est)-elle vraiment ?
Cette aventure dans laquelle l'héroïne amnésique plonge, corps et âme, est vite devenue addictive pour le lecteur curieux et impatient que je suis. Chaque page achevée entraînant inexorablement l'abordage de la suivante, je l'ai lu sans interruptions jusqu'à la fin, que je vous laisse le loisir et le plaisir de savourer lorsque vous aurez fait le (bon) choix de vous procurer ce très joli roman.
Marilyse Trecourt signe là une belle enquête humaine, un voyage intime dans les méandres et les mystères complexes de la mémoire qui défaille. Un coup de coeur !
1 commentaire -
Par christianc le 28 Avril 2016 à 12:07
Dans le cadre de ma rubrique "Chroniques des auto-édités", je vous fais découvrir aujourd'hui un roman sympathique signé Suzanne Marty. Je ne suis pas un habitué des lectures chick-lit destinées plus généralement à un lectorat féminin. Mais je me suis laissé tenter car il y a chez Flamme, l'héroîne, quelque chose qui me ressemble et, finalement, le constat est positif !
Titre : La rousse qui croyait au père Noël
(Tome 1)
Auteur : Suzanne Marty
Parution : 2015
Edition : AE
Résumé / 4ème de C :
Flamme est apprentie comédienne et célibataire. Le 1er janvier, elle se pose un ultimatum : si elle n’a pas obtenu un seul rôle payé ou trouvé l’amour avec un grand A avant son anniversaire, elle abandonne la course aux rêves.
Car est-il raisonnable à 39 ans de croire encore au père Noël ?
Mon avis :
C'est une très bonne surprise. N'étant pas habitué à ce genre de lecture, c'est grâce à #JeudiAutoEdition (dont je parle ici) que j'ai découvert Suzanne Marty et son personnage Flamme.
On pourrait croire, à la lecture du synopsis, que les aventures de cette jeune femme rousse, qui décide de se (re)prendre en main à l'aube de ses 40 ans, ne soient destinées qu'à un public féminin. Mais non, bien au contraire. Car plus on découvre (avec plaisir) la vie de Flamme, plus on se retrouve nous-même face à nos envies, nos interrogations et nos regrets existentiels.
L'approche de la quarantaine est une période de questionnements, de l'émergence de nouveaux objectifs, d'un nouveau regard sur le monde, sur les gens et sur nous-même. C'est aussi le temps des désillusions qu'il faut surmonter. C'est cette analyse qui conduit cette jolie rousse à entreprendre un voyage pour un séjour touristique dans un club de vacances. C'est décidé, elle va (enfin) se lâcher un peu et penser à elle. Mais rien n'est simple quand on croyait, il y a encore quelques jours, au père Noël...
Ce roman est une bouffée d'oxygène. C'est drôle, parfois cruel, mais tellement émouvant finalement. L'auteur nous offre une lecture fraîche, servie par une écriture de qualité et sans fioriture qui nous entraîne, au fil des pages, dans un quotidien qui n'est pas tant éloigné du notre.
J'espère qu'il y aura une suite, et en attendant, je vous invite à faire la connaissance de Flamme, cette jolie rousse à qui je me suis véritablement attaché, et de toute une joyeuse guirlande de personnages secondaires.
La rousse qui croyait au père Noël est, sans hésitation, un véritable coup de coeur !
Merci à Suzanne Marty pour la dédicace de son roman.
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